Une des sœurs s’évade sans cesse – nous l’appellerons Felis Silvestris, c’est le masque qu’elle s’est choisi pour sa nouvelle vie dans un campement militant. D’elle, personne n’a de nouvelles. L’autre n’a pas de nom, pas de maison: elle flotte dans un entre-deux, cherche où se poser enfin. Mais c’est à elle qu’on demandera des comptes et qui devra, puisque quelqu’un doit le faire, imaginer les jours et les nuits de Felis au bois vivant.