L'école primaire constitue un enjeu national pour la Côte d'ivoire. Au moment de l'indépendance, Houphouët-Boigny engage sa politique scolaire comme enjeu de la construction citoyenne. Cependant la conjoncture économique et sociale de l'époque plonge l'école primaire dans une crise globale dont la jeunesse est la première victime. La problématique de la succession du "Vieux", et en conséquence les antagonismes politiques, freinent la remise sur pieds d'une école nationale égalitaire et homogène sur l'ensemble du territoire.