Lorsqu'en 1994 les autorités occidentales ainsi que l'ONU mettent sur pied le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, ils songent bien à lui interdire d'examiner leurs responsabilités dans le génocide rwandais. Le TPIR doit aussi affronter les foudres du nouveau pouvoir de Kigali, décidé à lui interdire certains terrains d'enquête. Il s'agit ici de faire la chronique des impasses auxquelles fait face la justice internationale qui s'exerce à Arusha. Plus d'une décennie après sa création, le tribunal n'a que très laborieusement accompli une mince partie de sa mission.
Lorsqu'en 1994 les autorités occidentales ainsi que l'ONU mettent sur pied le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, ils songent bien à lui interdire d'examiner leurs responsabilités dans le génocide rwandais. Le TPIR doit aussi affronter les foudres du nouveau pouvoir de Kigali, décidé à lui interdire certains terrains d'enquête. Il s'agit ici de faire la chronique des impasses auxquelles fait face la justice internationale qui s'exerce à Arusha. Plus d'une décennie après sa création, le tribunal n'a que très laborieusement accompli une mince partie de sa mission.