Cet ouvrage invite le lecteur à un parcours réflexif au moyen de différents exemples et analyse de récents processus de réforme de l’administration publique en Belgique, au Canada et en Suisse, afin d’amener progressivement le lecteur à appréhender l’administration non plus seulement comme une «institution», ce qui implique qu’elle ne soit pas considérée comme universelle, mais comme un produit de l’histoire et de la société. Plus fondamentalement, il invite le lecteur à appréhender l’administration publique comme une «organisation», c’est –à-dire en prenant en compte l’ensemble des relations formelles et informelles qui y prennent place. Ainsi, l’administration ne serait pas cet ensemble froid d’institutions et de structures chargé de l’exécution des décisions publiques. Bien au contraire, l’administration se révèle, au fil des chapitres, en perpétuelle interaction avec tous les acteurs de l’action publique. Elle apparaît, de la sorte, non plus comme un acteur neutre, objectif, voire passif, mais bel et bien comme un «instrument» participant tout autant que les «citoyens-consommateurs» à la définition de l’action publique. Présentée de cette manière, l’étude de l’administration, de ses mutations et de ses innovations, devient un moyen d’appréhender les transformations actuelles des sociétés occidentales.
Cet ouvrage invite le lecteur à un parcours réflexif au moyen de différents exemples et analyse de récents processus de réforme de l’administration publique en Belgique, au Canada et en Suisse, afin d’amener progressivement le lecteur à appréhender l’administration non plus seulement comme une «institution», ce qui implique qu’elle ne soit pas considérée comme universelle, mais comme un produit de l’histoire et de la société. Plus fondamentalement, il invite le lecteur à appréhender l’administration publique comme une «organisation», c’est –à-dire en prenant en compte l’ensemble des relations formelles et informelles qui y prennent place. Ainsi, l’administration ne serait pas cet ensemble froid d’institutions et de structures chargé de l’exécution des décisions publiques. Bien au contraire, l’administration se révèle, au fil des chapitres, en perpétuelle interaction avec tous les acteurs de l’action publique. Elle apparaît, de la sorte, non plus comme un acteur neutre, objectif, voire passif, mais bel et bien comme un «instrument» participant tout autant que les «citoyens-consommateurs» à la définition de l’action publique. Présentée de cette manière, l’étude de l’administration, de ses mutations et de ses innovations, devient un moyen d’appréhender les transformations actuelles des sociétés occidentales.