Ignoré par Hegel car "inutile", rejeté par Kant comme "vulgaire", le beau ordinaire se situe néanmoins à l'origine de la réflexion esthétique en Occident. Aujourd'hui, dans l'état de malaise, annoncé par Rancière, que connaît l'esthétique, cette zone grise du jugement du goût mérite une attention toute particulière. Ainsi, le beau ordinaire est-il exploré en tant que phénomène et catégorie, qui teste la cohérence de nos appréhensions du monde et, à ce titre, demeure à la fois le symptôme de la crise du sujet et sa raison d'être.
Ignoré par Hegel car "inutile", rejeté par Kant comme "vulgaire", le beau ordinaire se situe néanmoins à l'origine de la réflexion esthétique en Occident. Aujourd'hui, dans l'état de malaise, annoncé par Rancière, que connaît l'esthétique, cette zone grise du jugement du goût mérite une attention toute particulière. Ainsi, le beau ordinaire est-il exploré en tant que phénomène et catégorie, qui teste la cohérence de nos appréhensions du monde et, à ce titre, demeure à la fois le symptôme de la crise du sujet et sa raison d'être.