Alors qu’il est plongé dans la rédaction de Moby Dick, Herman Melville fait la connaissance de Nathaniel Hawthorne, une rencontre qui bouleversera le cours de sa vie et celui de son roman. De cette histoire vraie subsistent aujourd’hui une poignée de lettres qui ont servi de point d’ancrage à La part de l’océan, un livre comme une traversée sans carte et sans boussole.. Au fil des pages, un deuxième échange se tisse entre celle qui retrace la création du grand roman américain et un compagnon mi-réel et mi-inventé, un homme qui est d’abord un poème. Car, en vérité, les écrivains sont faits de trois moitiés. La troisième part, têtue et fragile, est celle du rêve. C’est à elle que l’on doit ce récit éblouissant, traversé de fulgurances, qui raconte le plus beau des naufrages..