Les pratiques immatérielles peuvent-elles être envisagées sans la présence de supports matériels ? De la même manière, le patrimoine bâti ne devient-il pas inintelligible sans les récits, les rites et la mémoire qui lui donnent un sens ? A ces questions, il a été proposé de répondre en revisitant les rapports qui unissent ces deux grandes catégories de patrimoine qui ont trop souvent été marquées par une forte dualité, voire conceptualisées comme des notions a priori antinomiques. Laissant ainsi de côté l'analyse de ces patrimoines dans leur solitude, les contributions ont plutôt cherché à explorer l'écheveau des relations, réelles et symboliques, conscientes ou inconscientes, entre le matériel et l'immatériel. Chacun s'est ainsi intéressé, à partir de son champ disciplinaire, à la manière dont les valeurs et les pratiques de l'un s'incarnent dans la matérialité de l'autre et, inversement, à la façon dont les objets témoignent et accompagnent l'immatérialité. En explorant ces questions, les chercheurs ont accepté plusieurs conditions, dont celle, d'abord, de s'attarder au processus qui confère à leur objet d'étude un statut patrimonial et celle, ensuite, de s'inscrire dans une démarche de compréhension globale ou, tout au moins, englobante qui prend en compte l'objet, les pratiques et les sens.
Le collectif réunit dix-huit des contributions offertes lors de la 2e Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine qui s'est tenue les 1er et 2 décembre 2006 à l'Université Laval (Québec) et qui a rassemblé vingt-sept intervenants canadiens, français et suisses provenant d'une dizaine de disciplines des sciences humaines et sociales.
Ce livre réunit les textes de : Fabrice Argounes, Jocelyn Gadbois, Richard Desnoilles, Karim Souiah, Barbara Julien et Yona Jébrak, Juliette Dutour, Diane Joly, Laureline Lagoutte-Katz, Cindy Morin, Pierre Bertoncini, Catherine Séguin, Céline Verguet, Capucine Lemaître, Nolwenn Rannou, Barry Magrill, Richard Gauthier, Véronique Dassié, Olivier Ginolin.
Les pratiques immatérielles peuvent-elles être envisagées sans la présence de supports matériels ? De la même manière, le patrimoine bâti ne devient-il pas inintelligible sans les récits, les rites et la mémoire qui lui donnent un sens ? A ces questions, il a été proposé de répondre en revisitant les rapports qui unissent ces deux grandes catégories de patrimoine qui ont trop souvent été marquées par une forte dualité, voire conceptualisées comme des notions a priori antinomiques. Laissant ainsi de côté l'analyse de ces patrimoines dans leur solitude, les contributions ont plutôt cherché à explorer l'écheveau des relations, réelles et symboliques, conscientes ou inconscientes, entre le matériel et l'immatériel. Chacun s'est ainsi intéressé, à partir de son champ disciplinaire, à la manière dont les valeurs et les pratiques de l'un s'incarnent dans la matérialité de l'autre et, inversement, à la façon dont les objets témoignent et accompagnent l'immatérialité. En explorant ces questions, les chercheurs ont accepté plusieurs conditions, dont celle, d'abord, de s'attarder au processus qui confère à leur objet d'étude un statut patrimonial et celle, ensuite, de s'inscrire dans une démarche de compréhension globale ou, tout au moins, englobante qui prend en compte l'objet, les pratiques et les sens.
Le collectif réunit dix-huit des contributions offertes lors de la 2e Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine qui s'est tenue les 1er et 2 décembre 2006 à l'Université Laval (Québec) et qui a rassemblé vingt-sept intervenants canadiens, français et suisses provenant d'une dizaine de disciplines des sciences humaines et sociales.
Ce livre réunit les textes de : Fabrice Argounes, Jocelyn Gadbois, Richard Desnoilles, Karim Souiah, Barbara Julien et Yona Jébrak, Juliette Dutour, Diane Joly, Laureline Lagoutte-Katz, Cindy Morin, Pierre Bertoncini, Catherine Séguin, Céline Verguet, Capucine Lemaître, Nolwenn Rannou, Barry Magrill, Richard Gauthier, Véronique Dassié, Olivier Ginolin.