A première vue, l'anthologie n'est qu'un simple usuel dont on dénonce volontiers le conformisme. Mais, regroupant et agençant des fragments empruntés, l'anthologie est autant un objet littéraire qu'un principe éditorial. Elle implique une économie de la lecture et, finalement, une « certaine idée » de la littérature dont elle est à la fois un miroir et une incarnation. Voici une réflexion sur le fait littéraire, de la Renaissance à la fin du XXe siècle, à la croisée de l'histoire de l'édition, des savoirs, des goûts et des sensibilités.
A première vue, l'anthologie n'est qu'un simple usuel dont on dénonce volontiers le conformisme. Mais, regroupant et agençant des fragments empruntés, l'anthologie est autant un objet littéraire qu'un principe éditorial. Elle implique une économie de la lecture et, finalement, une « certaine idée » de la littérature dont elle est à la fois un miroir et une incarnation. Voici une réflexion sur le fait littéraire, de la Renaissance à la fin du XXe siècle, à la croisée de l'histoire de l'édition, des savoirs, des goûts et des sensibilités.