Plus d'un conçoit le genre "merveilleux" comme étant destiné aux enfants, incompatible avec la souffrance et la mort. Pourtant, Tolkien dit pour le Seigneur des Anneaux: "J'ai produit un monstre : une aventure plutôt triste et terrifiante, ne convenant pas du tout aux enfants, et peut-être à personne" ; le Néant de l'Histoire sans fin s'inspire à la fois du nazisme et de la mort ; Peter Pan est l'un des personnages les plus poignants en littérature, et un trouble psychologique porte son nom. Cette étude interroge trois chefs-d'oeuvre du genre dans ses rapports complexes avec la mort, mais aussi avec l'amour.
Plus d'un conçoit le genre "merveilleux" comme étant destiné aux enfants, incompatible avec la souffrance et la mort. Pourtant, Tolkien dit pour le Seigneur des Anneaux: "J'ai produit un monstre : une aventure plutôt triste et terrifiante, ne convenant pas du tout aux enfants, et peut-être à personne" ; le Néant de l'Histoire sans fin s'inspire à la fois du nazisme et de la mort ; Peter Pan est l'un des personnages les plus poignants en littérature, et un trouble psychologique porte son nom. Cette étude interroge trois chefs-d'oeuvre du genre dans ses rapports complexes avec la mort, mais aussi avec l'amour.