— EXTRAITS DE L’AVANT-PROPOS — … nous avons alors pensé que le crime aimait les complices et qu’il serait stimulant de concocter ensemble des plans crapuleux. Nous pourrions écrire un recueil à quatre mains, qui prendrait pour cadre les noires forêts, leurs zecs, les chalets près de lacs parfois anonymes. Nous avons aussi en commun, depuis nos premiers écrits, la propension à camper nos histoires en région, en milieux ruraux ou en territoires peu densément habités. Nous souhaitions, dans ce recueil, cartographier le Québec et, par-delà, proposer des escales tant en Gaspésie qu’en Mauricie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent. Continuer à élaborer une toponymie du crime… … dans toutes les nouvelles, des femmes seraient mêlées à des méfaits de différentes manières, les « signeraient » ou en seraient parfois les témoins. Les crimes prendraient des formes variées, de la voie de fait au vol en passant par le meurtre, le délit de fuite ou le fait de garder le silence sur une violation de la loi… … notre troisième inspiration fut le calendrier sélène, le passage des différentes phases de la Lune – pleine, absente ou partielle – entre janvier et décembre. Saviez-vous qu’un certain nombre d’années comptent une lune perdue, treizième apparition dans le ciel de l’astre blême ? Ariane & Maureen.