John, le dernier des Kennedy . De John Fitzgerald Kennedy Jr, on connaît surtout une image célèbre : celle d'un petit garçon saluant militairement le cercueil de son père en novembre 1963, aux funérailles du plus populaire des présidents des États-Unis. Dès lors, il lui sera interdit d'imaginer avoir une existence normale. Les Américains ont chéri l'enfant, l'adolescent, l'homme - son style, sa décontraction, son charme. Comme un membre de leur famille, ils l'ont regardé grandir, élevé comme un fils ou aimé comme un frère. Ils ont rêvé de le voir un jour occuper le Bureau ovale. Héritier d'une légende, « l'homme le plus sexy de la planète » selon le magazine People se devait aux yeux du monde d'accomplir un destin à la mesure de JFK. Quand John trouva la mort, l'émotion fut immense. Les Etats-Unis perdaient leur prince. Olivier Royant, un ami. La disparition de cette icône des années 1990 a sonné le glas d'un certain « rêve américain ». Dans ce portrait intime, l'auteur revient sur le mythe Kennedy au sein d'une époque aussi éblouissante que romanesque, et irrévocablement perdue.