De nombreux ouvrages ont été écrits à propos du siège de Kanehsatà:ke et de Kahnawà:ke à l’été 1990, qu’on a appelé la « crise d’Oka ». Bien peu l’ont été depuis la perspective des Premiers Peuples, encore moins de celle d’une femme Autochtone. Quand tombent les aiguilles de pin répare enfin cette injustice, en offrant le récit tant espéré de Katsi’tsakwas Ellen Gabriel, porte-parole de la résistance lors des événements. Au fil d’une conversation avec l’historien Sean Carleton, elle revient sur les grands moments de son histoire en tant que féministe, leader de sa communauté et gardienne du territoire. Militante Kanien’kehá:ka (Mohawk), Katsi’tsakwas Ellen Gabriel est artiste, documentariste, écoféministe et défenseure des droits humains. Elle vit à Kanehsatà:ke,. près de Tiohtià:ke (Montréal). Traduit de l’anglais par Marie C Scholl-Dimanche | Préface de Pamela Palmater | Postface d’Audra Simpson.