À Tokyo, l'hiver est très lumineux, pourtant Reiko Himekawa a le moral quelque peu en berne. La jeune lieutenante du Département de la police métropolitaine de Tokyo se remet à peine de la série d'homicides de l'été dernier, une affaire dans laquelle l'un de ses hommes a perdu la vie. La découverte d'une main dans un minivan abandonné de nuit près d'une rivière l'oblige à reprendre du service. Au même moment, la disparition de Kenichi Takaoka, patron d'une petite entreprise de charpente, est signalée par son jeune employé. Celui-ci a trouvé le sol du garage de Takaoka couvert de sang. Quand il est confirmé que la main amputée est bien celle du charpentier, l'affaire est considérée comme un meurtre et Reiko et ses hommes reprennent du service. Quel est le lien entre l'artisan, dont le corps reste introuvable, et l'étrange suicide d'un ouvrier qui s'est jeté de l'échafaudage d'un immeuble ? Dans un monde de la construction en partie contrôlé par les yakuzas, les erreurs du passé se paient-elles au prix fort ? Et jusqu'où certains sont-ils prêts à aller pour sauver leurs proches ? Reiko va mettre toute l'énergie et l'intuition qui la caractérisent à répondre à ces questions, et ce, malgré les luttes de pouvoir qui font toujours rage au sein de la police tokyoïte. La jeune femme a une revanche à prendre. C'était sa perspicacité et son obstination qui avaient permis la résolution de l'enquête précédente (Rouge est la nuit, Atelier Akatombo, 2019), mais les circonstances et sa hiérarchie n'avaient pas permis qu'on lui en attribue le crédit. Cruel est le ciel est le deuxième opus des aventures de l'énergique et talentueuse Reiko Himekawa et de son équipe masculine. La série de huit romans imaginée par Tetsuya Honda a connu un important succès au Japon avec près de 5 millions d'exemplaires vendus. Elle a également été adaptée à la télévision et au cinéma.