Cela fait plus d'un siècle et demi que le clergé chiite iranien tente de reléguer Tâhereh, la poétesse mystique et "hérétique", en ce lieu d'oubli où l'on voudrait enfermer les femmes libres qui révolutionnent leur siècle. Tâhereh refusait d'être enfermée ; elle rejettait les modèles établis, même s'ils étaient sacrés ; elle exprima à plusieurs reprises ses oppositions - familiales, politiques, religieuses - malgré les difficultés, y compris calomnies, humiliations, abandons et incarcérations.
Cela fait plus d'un siècle et demi que le clergé chiite iranien tente de reléguer Tâhereh, la poétesse mystique et "hérétique", en ce lieu d'oubli où l'on voudrait enfermer les femmes libres qui révolutionnent leur siècle. Tâhereh refusait d'être enfermée ; elle rejettait les modèles établis, même s'ils étaient sacrés ; elle exprima à plusieurs reprises ses oppositions - familiales, politiques, religieuses - malgré les difficultés, y compris calomnies, humiliations, abandons et incarcérations.