L'épuration pratiquée par la musicologie sur le phénomène musical aboutit à réduire la musique à un objet sans dimension proprement temporelle et sans dynamique. A partir de l'hypothèse que cette reduction résulte d'une "idéologie", l'ouvrage s'attache à montrer que les savoirs savants sur la musique sont bien le produit d'un système de penser. L'auteur procède ensuite à une critique épistémologique de ce système. Enfin, une troisième partie développe les fondements d'une théorie qui permet d'aborder la musique d'un point de vue dynamique et de penser le musical dans l'économie générale de l'être vivant envisagé comme un être essentiellement temporel.
L'épuration pratiquée par la musicologie sur le phénomène musical aboutit à réduire la musique à un objet sans dimension proprement temporelle et sans dynamique. A partir de l'hypothèse que cette reduction résulte d'une "idéologie", l'ouvrage s'attache à montrer que les savoirs savants sur la musique sont bien le produit d'un système de penser. L'auteur procède ensuite à une critique épistémologique de ce système. Enfin, une troisième partie développe les fondements d'une théorie qui permet d'aborder la musique d'un point de vue dynamique et de penser le musical dans l'économie générale de l'être vivant envisagé comme un être essentiellement temporel.