Au Québec, comme ailleurs en Occident, divers indicateurs sonnent depuis quelque temps l'alarme devant l'ampleur prise par les problèmes de santé mentale en milieu de travail, un phénomène qui préoccupe tant les instances de santé publique que les associations patronales et syndicales.
Une telle croissance des problèmes de santé mentale est étroitement associée à une transformation du mode de régulation fordiste et à une redéfinition contemporaine du travail selon laquelle il serait de plus en plus une expérience propice à l'accomplissement de soi. Dès lors, se pose la question suivante : comment expliquer que les individus se mobilisent aujourd'hui autant au travail au nom de ses rétributions expressives (reconnaissance, accomplissement personnel, etc.) et, simultanément, que le travail livre un nombre si considérable d'entre eux à l'expérience des troubles de santé mentale (épuisement professionnel, dépression, etc.) ? Cette interrogation se trouve au coeur du présent ouvrage.
Au Québec, comme ailleurs en Occident, divers indicateurs sonnent depuis quelque temps l'alarme devant l'ampleur prise par les problèmes de santé mentale en milieu de travail, un phénomène qui préoccupe tant les instances de santé publique que les associations patronales et syndicales.
Une telle croissance des problèmes de santé mentale est étroitement associée à une transformation du mode de régulation fordiste et à une redéfinition contemporaine du travail selon laquelle il serait de plus en plus une expérience propice à l'accomplissement de soi. Dès lors, se pose la question suivante : comment expliquer que les individus se mobilisent aujourd'hui autant au travail au nom de ses rétributions expressives (reconnaissance, accomplissement personnel, etc.) et, simultanément, que le travail livre un nombre si considérable d'entre eux à l'expérience des troubles de santé mentale (épuisement professionnel, dépression, etc.) ? Cette interrogation se trouve au coeur du présent ouvrage.