"Ce matin, nous nous sommes réveillés le coeur dans la main, le ciel sur nos épaules, assis dans le brouillard de la surprise. (...) Cette nuit les armes ont tellement dialogué entre elles que la nudité de notre peur s'est manifestée. Ouenzé accouche petit à petit son inquiétude importée de l'autre côté de Mpila. (...) Des bruits partout. Des bruits qui rappellent le Congo profond dans sa diversité linguistique". Fragment d'une douleur au coeur de Brazzaville apparaît comme une autre face poétique du roman de l'auteur Les Enfants de la guerre, où dansent les mots et les maux de la guerre de juin 1997.