Les récentes études sur l’épais dossier de la querelle d’Utrecht ont mis au jour le caractère tumultueux des relations entre Descartes et celui qu’il a pourtant considéré comme son disciple, jusqu’à la brouille définitive. La première contribution de ce volume aborde cette relation à partir de l’œuvre de Regius et à la lumière de l’interrogation suivante : sur quel type de théorie de la connaissance, Regius se fonde-t-il pour rédiger une physique à laquelle ne manquerait plus ce qui manque aux Principes de la philosophie de Descartes ? La seconde contribution montre en quoi et pourquoi les textes divers (de Clerselier, Schuyl, La Forge ) qui accompagnent l’édition posthume du traité de l’Homme visent à endiguer toute tentation de lire cet ouvrage comme un manifeste matérialiste. Elle interroge donc le texte de Descartes à partir de l’histoire de sa réception, pour en tirer enseignement sur Descartes même.
Les récentes études sur l’épais dossier de la querelle d’Utrecht ont mis au jour le caractère tumultueux des relations entre Descartes et celui qu’il a pourtant considéré comme son disciple, jusqu’à la brouille définitive. La première contribution de ce volume aborde cette relation à partir de l’œuvre de Regius et à la lumière de l’interrogation suivante : sur quel type de théorie de la connaissance, Regius se fonde-t-il pour rédiger une physique à laquelle ne manquerait plus ce qui manque aux Principes de la philosophie de Descartes ? La seconde contribution montre en quoi et pourquoi les textes divers (de Clerselier, Schuyl, La Forge ) qui accompagnent l’édition posthume du traité de l’Homme visent à endiguer toute tentation de lire cet ouvrage comme un manifeste matérialiste. Elle interroge donc le texte de Descartes à partir de l’histoire de sa réception, pour en tirer enseignement sur Descartes même.