1812-1814 : une guerre fondatrice pour le Canada? C’est ce qu’avance en 2012 le gouvernement fédéral dans ses commémorations du bicentenaire. Mais qu’en fut-il vraiment pour les Voltigeurs canadiens qui, sous les ordres de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, repoussèrent l’invasion américaine? Un témoignage direct et souvent critique sur cette guerre nous permet de revivre l’évènement au jour le jour et de mieux comprendre la mentalité des Canadiens engagés dans la bataille.
Le journal de campagne et la correspondance que nous proposons ici sont le fait d’un jeune capitaine des Voltigeurs : Jacques Viger. À vingt-six ans, celui qui deviendra le premier maire de Montréal a déjà collaboré au journal Le Canadien. Bien avant de présider la Société Saint-Jean-Baptiste, Jacques Viger figure au centre d’un important réseau familial, culturel et politique au Bas-Canada. Les lettres qu’il adresse à son épouse, Marguerite de La Corne-lennox, font les délices du salon littéraire qu’elle anime à Montréal. Les Viger y côtoient les Cherrier, les Lartigue et les Papineau, dont Louis-Joseph, futur chef du parti Patriote.
1812-1814 : une guerre fondatrice pour le Canada? C’est ce qu’avance en 2012 le gouvernement fédéral dans ses commémorations du bicentenaire. Mais qu’en fut-il vraiment pour les Voltigeurs canadiens qui, sous les ordres de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, repoussèrent l’invasion américaine? Un témoignage direct et souvent critique sur cette guerre nous permet de revivre l’évènement au jour le jour et de mieux comprendre la mentalité des Canadiens engagés dans la bataille.
Le journal de campagne et la correspondance que nous proposons ici sont le fait d’un jeune capitaine des Voltigeurs : Jacques Viger. À vingt-six ans, celui qui deviendra le premier maire de Montréal a déjà collaboré au journal Le Canadien. Bien avant de présider la Société Saint-Jean-Baptiste, Jacques Viger figure au centre d’un important réseau familial, culturel et politique au Bas-Canada. Les lettres qu’il adresse à son épouse, Marguerite de La Corne-lennox, font les délices du salon littéraire qu’elle anime à Montréal. Les Viger y côtoient les Cherrier, les Lartigue et les Papineau, dont Louis-Joseph, futur chef du parti Patriote.