Du printemps érable à la pandémie, Pierre observe les changements qui s’opèrent au Québec et en lui-même. Le conservatisme s’installe, de nouvelles valeurs émergent et Pierre vieillit. Son corps le lâche et ses pensées menacent de se figer. Mais la nostalgie est-elle défendable? De quel héritage Pierre peut-il se réclamer?. Les gens de son âge commencent à mourir. Les personnes qu’il aime ne sont pas heureuses. Julie assiste, impuissante, au déclin de son université. Amir peine à se tailler une place dans le pays qu’il a choisi, et les étudiants sont désemparés devant le monde qu’on leur lègue. Un monde violent, insignifiant, et qui bavarde en courant à sa perte.. J’étais juste à côté se présente comme une série d’instantanés échelonnés à travers une décennie. La pensée de Pierre rencontre l’actualité du temps, le discours social et prend acte de ses préjugés. Sa réflexion évolue en s’appuyant sur des constantes: l’amour des livres et des oiseaux, la tendresse pour ses proches, l’impatience devant la bêtise et un certain goût pour la justice..