Comment continuer à créer quand on est seule à tenir maison et à veiller sur sa famille ? Quand les auteurs sont peu considérés et que le vedettariat a la cote ? Quand on doit courir les contrats débilitants, question de garder une impression d’indépendance financière ? Pourtant elle persiste, l’écrivaine. Jour après jour, elle s’assoit à sa table de travail (ou dans son lit), se bouche les oreilles pour ne plus entendre les demandes incessantes du mari, de la gamine, de la chatte, du poulet à mettre au four et, comme une Sisyphe des temps modernes, elle se remet à la tâche, pousse son rocher, et écrit..