Paul, le narrateur, doit rédiger le texte d’une monographie consacrée à John Marchuk, un photographe montréalais estimé qui, un jour, n’a plus donné signe de vie. À partir d’une première rencontre difficile s’esquisse, à force de perspicacité, de volonté et d’humilité, une relation faite à la fois de défi et de fraternité. Progressivement, Paul pénètre dans la vie de Marchuk et les fantômes de l’artiste convoquent les siens. Ce retour vers son propre passé lui permet alors de prendre davantage la mesure des autres, et de saisir le rôle clé que joue pour lui sa famille, qui lui donnera la compréhension et la force d’affronter le photographe dans son labyrinthe.. La concision de l’écriture et la richesse de l’humour de David Homel se déploient dans ce roman aux accents bienveillants, librement inspiré de faits réels, qui est aussi une réflexion sur l’échec, ou plus exactement sur ce qui pousse parfois les individus à tourner le dos à la réussite..