Ce traité d'épistémologie comparée offre une étude des développements les plus marquants qui ont précédé et qui ont suivi l'émergence du Cercle de Vienne.
Le premier volume présente la tradition des « savants-philosophes ». Vers la seconde moitié du XXe siècle s'amorce une profonde réflexion épistémologique chez des scientifiques de pointe tels Hermann von Helmholtz, Heinrich Hertz, Ernst Mach, Ludwig Boltzmann et, du côté des Français, Pierre Duhem et Henri Poincaré. L'avènement de la « nouvelle logique » et, surtout, l'essor des investigations axiomatiques formelles promulguées par David Hilbert menèrent le Cercle de Vienne à prendre fait et cause pour l'autonomie de la méthode logique par rapport aux approches antérieures qui avaient partie liée avec la méthode historique ou encore le psychologisme.
Le second volume scrute le volet sémantique de la conception empiriste logique venue à maturité aux mains de Rudolf Carnap et de Carl Hempel dans les années 1948-1958. Suit alors une étude comparative critique des conceptions les plus connues qui se sont développées en réaction à l'empirisme logique ou en retrait de ce dernier : celles, dès les années 1930, de Karl Popper et de Gaston Bachelard ; puis, au début des années 1960, celles de Thomas Kuhn, d'Imre Lakatos et de Paul Feyerabend. La principale critique que l'auteur adresse à l'empirisme logique ne provient cependant pas de ces sources ; elle porte plutôt sur l'incapacité, chez les tenants de l'approche logique, à élaborer le constructivisme mathématique que leur projet nécessitait.
Ce travail sur la philosophie des sciences comparée n'a pas d'équivalent dans le monde francophone et ailleurs.
Ce traité d'épistémologie comparée offre une étude des développements les plus marquants qui ont précédé et qui ont suivi l'émergence du Cercle de Vienne.
Le premier volume présente la tradition des « savants-philosophes ». Vers la seconde moitié du XXe siècle s'amorce une profonde réflexion épistémologique chez des scientifiques de pointe tels Hermann von Helmholtz, Heinrich Hertz, Ernst Mach, Ludwig Boltzmann et, du côté des Français, Pierre Duhem et Henri Poincaré. L'avènement de la « nouvelle logique » et, surtout, l'essor des investigations axiomatiques formelles promulguées par David Hilbert menèrent le Cercle de Vienne à prendre fait et cause pour l'autonomie de la méthode logique par rapport aux approches antérieures qui avaient partie liée avec la méthode historique ou encore le psychologisme.
Le second volume scrute le volet sémantique de la conception empiriste logique venue à maturité aux mains de Rudolf Carnap et de Carl Hempel dans les années 1948-1958. Suit alors une étude comparative critique des conceptions les plus connues qui se sont développées en réaction à l'empirisme logique ou en retrait de ce dernier : celles, dès les années 1930, de Karl Popper et de Gaston Bachelard ; puis, au début des années 1960, celles de Thomas Kuhn, d'Imre Lakatos et de Paul Feyerabend. La principale critique que l'auteur adresse à l'empirisme logique ne provient cependant pas de ces sources ; elle porte plutôt sur l'incapacité, chez les tenants de l'approche logique, à élaborer le constructivisme mathématique que leur projet nécessitait.
Ce travail sur la philosophie des sciences comparée n'a pas d'équivalent dans le monde francophone et ailleurs.