Les années ont passé, et tante Marie-Anne se fait vieille ; la maladie la ronge. Elle s’inquiète pour l’avenir de ses nièces et souhaite ardemment que Victoire accepte la proposition en mariage reçue d’un gentil et charmant prétendant. De l’autre côté de l’Atlantique, Antoine a l’âme en peine. Les hivers québécois lui manquent, tout comme sa famille qu’il n’a pas vue depuis trop longtemps. À bout de ressources financières, tante Marie-Anne vend sa grande maison et loue une chambre à l’Hôpital général. Le clan se retrouve démantelé : Victoire s’exile à la campagne et Catherine part vivre à Montréal avec sa cousine Noëlle. Antoine, quant à lui, a vu sa demande de rentrer au pays refusée, et est expatrié à Saint-Domingue, pays au climat tropical où sévit une culture des plus inhumaines. Dispersés dans toutes les colonies françaises, les Denys de Saint-Simon sauront-ils conserver les liens qui les unissent ? Amour, don de soi, mais aussi révolte et tristesse concluent cette trilogie historique des plus intéressantes. L’auteure y offre une exploration de l’âme, de la liberté d’aimer et du pouvoir de s’entraider..