En 1929 éclate la Grande Dépression. Le chômage est désormais massif et la misère ne cesse de croître. C'est dans ce contexte que des voix s'élèvent pour exiger une augmentation de l'aide aux sans-travail et la mise sur pied d'un régime d'assurance-chômage. Dans les principales villes canadiennes, les sans-emploi s'organisent, revendiquent et luttent.
Comment se développe le mouvement des sans-emploi à Montréal et quel rôle le Parti communiste du Canada (PCC) a-t-il joué dans ce développement ? De 1930 à 1935, le PCC tente convaincre les sans-emploi de ne pas céder à la
résignation et cherche à les entraîner dans la lutte. Pour cela, il lui faut créer une unité de classe dans une métropole composée d'une classe ouvrière aux origines ethnolinguistiques et religieuses diversifiées. Surtout, il lui faut réussir à rallier les sans-travail francophones, le groupe le plus nombreux, et les persuader de rompre avec la passivité prônée par l'Eglise catholique et ses structures d'encadrement de la classe ouvrière.
Parce que les autorités considèrent les sans-emploi comme des citoyennes de seconde zone qui, en raison de leur statut social, n'ont ni le droit de cité
ni le droit à un minimum de dignité, tout au long de la Grande Dépression, la répression de leur mouvement est intense.
En 1933, l'unité de classe se matérialise peu à peu grâce à un tournant politique du PCC qui se préoccupe enfin des revendications et des griefs nombreux qui concernent plusieurs aspects de la réalité quotidienne des sans-emploi, aussi
bien sur le plan des conditions dans les refuges que sur celui du logement (en particulier contre les évictions) ou le niveau et les critères d'attribution des secours. Avec son programme de lutte et son organisation de proximité des sans-emploi, le PCC réussit à effectuer une percée auprès des sans-travail du Canada français.
En 1929 éclate la Grande Dépression. Le chômage est désormais massif et la misère ne cesse de croître. C'est dans ce contexte que des voix s'élèvent pour exiger une augmentation de l'aide aux sans-travail et la mise sur pied d'un régime d'assurance-chômage. Dans les principales villes canadiennes, les sans-emploi s'organisent, revendiquent et luttent.
Comment se développe le mouvement des sans-emploi à Montréal et quel rôle le Parti communiste du Canada (PCC) a-t-il joué dans ce développement ? De 1930 à 1935, le PCC tente convaincre les sans-emploi de ne pas céder à la
résignation et cherche à les entraîner dans la lutte. Pour cela, il lui faut créer une unité de classe dans une métropole composée d'une classe ouvrière aux origines ethnolinguistiques et religieuses diversifiées. Surtout, il lui faut réussir à rallier les sans-travail francophones, le groupe le plus nombreux, et les persuader de rompre avec la passivité prônée par l'Eglise catholique et ses structures d'encadrement de la classe ouvrière.
Parce que les autorités considèrent les sans-emploi comme des citoyennes de seconde zone qui, en raison de leur statut social, n'ont ni le droit de cité
ni le droit à un minimum de dignité, tout au long de la Grande Dépression, la répression de leur mouvement est intense.
En 1933, l'unité de classe se matérialise peu à peu grâce à un tournant politique du PCC qui se préoccupe enfin des revendications et des griefs nombreux qui concernent plusieurs aspects de la réalité quotidienne des sans-emploi, aussi
bien sur le plan des conditions dans les refuges que sur celui du logement (en particulier contre les évictions) ou le niveau et les critères d'attribution des secours. Avec son programme de lutte et son organisation de proximité des sans-emploi, le PCC réussit à effectuer une percée auprès des sans-travail du Canada français.