J’ai fini par croire que la vie possédait son propre rythme, un cycle qui peut plier mais qui ne casse pas. L’été passait trop vite. Les feuilles rougissaient, la neige arrivait. La neige fondait, Ichiro revenait. Le pic-bois. La saison de baseball commençait, les pivoines fleurissaient et la fragrance du lilas se répandait. Les pissenlits et les moustiques. Les journées s’allongeaient. Ichiro accumulait les coups sûrs. La saison se terminait, les séries débutaient. Les Mariners retournaient à la maison. Les feuilles rougissaient. Le gel, puis la neige..