A l'instar de millions de personnes, j'ai subi le formidable pouvoir d'attraction de l'anglais. Avec le temps, je me suis rendu compte que le génie de la langue, sa culture anglo-états-unienne et ce fameux pouvoir d'attraction se traduisent toujours par un nivellement par le bas. Au-delà d'une civilisation décadente caractérisée par un cinéma attardé et omniprésent, par une musique superficielle et tout aussi omniprésente, j'ai compris qu'il y avait quelque chose de pire encore attaché à cette langue et à cette culture : l'intolérance. Cette intransigeance se manifeste depuis des siècles par des guerres incessantes, mais aussi par l'expression d'un racisme inégalé ; que l'on pense à tous les slogans du genre Ku Klux Klan : « White Power », « Speak white » ou « Un bon Indien est un Indien mort », formule qui a entrainé l'extermination de 40 millions d'autochtones. Si les Allemands ont honte de leur passé nazi, les Anglais ont glorifié Amherst, qui a mené la première guerre bactériologique, Monckton, à qui l'on doit le premier cas de purification ethnique, et Kitchener, qui a inventé les camps de concentration.
Pour couronner le tout, les anglophones sont narcissiques et ethnocentriques à l'extrême : ils ne regardent que leurs films, ne lisent que leurs livres, n'écoutent que leur musique et ne mangent presque tous que leur bouffe - je n'ose pas appeler ça de la nourriture. Les plus sceptiques diront que les Français, par exemple, étaient pareils, quand la France contrôlait plus ou moins le monde. C'est faux ; les Français, malgré leur arrogance indéniable, étaient très ouverts sur le monde. Il n'est pas exagéré d'affirmer que les anglophones sont les personnes les plus ethnocentriques de l'histoire de l'humanité, rien de moins.
J'ai fait une observation révolutionnaire qui pourrait expliquer le complexe de supériorité des anglophones. Serait-il possible que ce complexe soit inhérent à la langue elle-même? Je pense que oui. En fait, la langue anglaise est un cas unique dans la linguistique. En anglais, le « je » s'écrit avec une lettre majuscule et il n'y a qu'une façon de désigner l'autre. Quand il vouvoie quelqu'un, le locuteur francophone, lusophone ou germanophone le met sur un piedestal, mais le locuteur anglophone, avec son « je » hypertrophié, se met lui-même sur un piédestal. Cette relation entre le « I » tout-puissant et le « vo-you » n'en est-elle pas une de subordination, d'assujettissement? L'anglais est une langue irrémédiablement vouée à l'impérialisme, et le leadership négatif de la culture anglo-états-unienne enfonce le monde entier dans la décadence et la guerre. S'obstiner à vouloir faire de l'anglais la langue universelle ne peut que nous mener à un cul-de-sac. Il est temps de passer à autre chose!
A l'instar de millions de personnes, j'ai subi le formidable pouvoir d'attraction de l'anglais. Avec le temps, je me suis rendu compte que le génie de la langue, sa culture anglo-états-unienne et ce fameux pouvoir d'attraction se traduisent toujours par un nivellement par le bas. Au-delà d'une civilisation décadente caractérisée par un cinéma attardé et omniprésent, par une musique superficielle et tout aussi omniprésente, j'ai compris qu'il y avait quelque chose de pire encore attaché à cette langue et à cette culture : l'intolérance. Cette intransigeance se manifeste depuis des siècles par des guerres incessantes, mais aussi par l'expression d'un racisme inégalé ; que l'on pense à tous les slogans du genre Ku Klux Klan : « White Power », « Speak white » ou « Un bon Indien est un Indien mort », formule qui a entrainé l'extermination de 40 millions d'autochtones. Si les Allemands ont honte de leur passé nazi, les Anglais ont glorifié Amherst, qui a mené la première guerre bactériologique, Monckton, à qui l'on doit le premier cas de purification ethnique, et Kitchener, qui a inventé les camps de concentration.
Pour couronner le tout, les anglophones sont narcissiques et ethnocentriques à l'extrême : ils ne regardent que leurs films, ne lisent que leurs livres, n'écoutent que leur musique et ne mangent presque tous que leur bouffe - je n'ose pas appeler ça de la nourriture. Les plus sceptiques diront que les Français, par exemple, étaient pareils, quand la France contrôlait plus ou moins le monde. C'est faux ; les Français, malgré leur arrogance indéniable, étaient très ouverts sur le monde. Il n'est pas exagéré d'affirmer que les anglophones sont les personnes les plus ethnocentriques de l'histoire de l'humanité, rien de moins.
J'ai fait une observation révolutionnaire qui pourrait expliquer le complexe de supériorité des anglophones. Serait-il possible que ce complexe soit inhérent à la langue elle-même? Je pense que oui. En fait, la langue anglaise est un cas unique dans la linguistique. En anglais, le « je » s'écrit avec une lettre majuscule et il n'y a qu'une façon de désigner l'autre. Quand il vouvoie quelqu'un, le locuteur francophone, lusophone ou germanophone le met sur un piedestal, mais le locuteur anglophone, avec son « je » hypertrophié, se met lui-même sur un piédestal. Cette relation entre le « I » tout-puissant et le « vo-you » n'en est-elle pas une de subordination, d'assujettissement? L'anglais est une langue irrémédiablement vouée à l'impérialisme, et le leadership négatif de la culture anglo-états-unienne enfonce le monde entier dans la décadence et la guerre. S'obstiner à vouloir faire de l'anglais la langue universelle ne peut que nous mener à un cul-de-sac. Il est temps de passer à autre chose!