Pour ou contre le joual ? Existe-t-il une parlure proprement québécoise ? Est-ce renier la langue de nos pères et de nos mères que de revendiquer une certaine qualité de la langue parlée, ici au Québec ?
Plus de cinquante ans après Les insolences du frère Untel, Georges Dor se penche ici sur la question. Comment exprimer clairement une idée ? Comment communiquer efficacement avec l’autre, si on ne peut le faire qu’à travers des approximations, des balbutiements, des tournures de phrases acrobatiques, ce que l’auteur appelle notre « magma d’expressions confuses, de mots tronqués et marmonnés », ce dérivé souvent incompréhensible de la langue française ?
Dans cet ouvrage, Georges Dor relance le débat, conscient de ce qu’il peut rouvrir des blessures anciennes ou réanimer de vieux démons. Mais c’est à ce prix qu’il faut avancer, si nous voulons un jour remplacer le « Chu » par un « Je suis » non équivoque, et voir figurer le Québec parmi le concert des nations.
Pour ou contre le joual ? Existe-t-il une parlure proprement québécoise ? Est-ce renier la langue de nos pères et de nos mères que de revendiquer une certaine qualité de la langue parlée, ici au Québec ?
Plus de cinquante ans après Les insolences du frère Untel, Georges Dor se penche ici sur la question. Comment exprimer clairement une idée ? Comment communiquer efficacement avec l’autre, si on ne peut le faire qu’à travers des approximations, des balbutiements, des tournures de phrases acrobatiques, ce que l’auteur appelle notre « magma d’expressions confuses, de mots tronqués et marmonnés », ce dérivé souvent incompréhensible de la langue française ?
Dans cet ouvrage, Georges Dor relance le débat, conscient de ce qu’il peut rouvrir des blessures anciennes ou réanimer de vieux démons. Mais c’est à ce prix qu’il faut avancer, si nous voulons un jour remplacer le « Chu » par un « Je suis » non équivoque, et voir figurer le Québec parmi le concert des nations.