Panier
0 produit 0

Mon panier - Commande rapide

Appuyer et déplacer pour zoomer
Passer en survol sur l'image pour zoomer
ISBN9782923986876
ÉditeurM EDITEUR
Format-
SectionHistoire et politique
Parution2013-09-26
CollectionMilitantismes

Fernand Daoust 1

Par Leclerc, André

  • 17,99$ /unité
    • Bookmark and Share
Code
No. fourn.
Format En stock Quantité
(9782923986876)
PDF
0
Description

Fernand Daoust est surtout connu pour avoir été un dirigeant central de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) pendant vingt-quatre ans. Or, cela est le fruit d’un véritable parcours du combattant dans le mouvement ouvrier. Le syndicaliste est né en 1926 dans des conditions très modestes et élevé dans une famille monoparentale. Sa curiosité, sa soif de connaissance et sa détermination l’ont entraîné bien au-delà des activités auxquelles ses origines le destinaient. Dans cette première partie de sa biographie, qui couvre les années 1926-1964, nous l’accompagnons dans le Montréal de la grande dépression, nous assistons à ses premiers engagements nationalistes pendant la crise de la conscription, à sa découverte des idéologies progressistes et à son entrée dans le mouvement syndical, malgré les dures conditions imposées aux syndicalistes par le régime Duplessis. Nous le voyons découvrir la nécessité de l’action politique et pressentons le futur dirigeant syndical. Accédant aux études universitaires à force de courage et de persévérance, son horizon intellectuel s’élargit. C’est tout naturellement qu’il choisit le syndicalisme pour y développer et approfondir son engagement social et politique. En faisant sienne l’idéologie socialiste, qui inspire les courants les plus dynamiques du syndicalisme québécois, le jeune syndicaliste ne renie cependant pas ses racines. Son socialisme s’incarne dans une nation spécifique, celle du Québec. Il n’était pas d’accord avec une majorité de syndicalistes de gauche de l’époque, qui qualifiaient de rétrogrades les aspirations nationales québécoises. Au contact des idées de gauche, le nationalisme de droite, dans lequel il avait baigné à l’adolescence et auquel il n’avait jamais totalement adhéré, a fait place à un nationalisme progressiste, précurseur de celui qu’allait épouser une proportion grandissante de la population québécoise.

Fernand Daoust est surtout connu pour avoir été un dirigeant central de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) pendant vingt-quatre ans. Or, cela est le fruit d’un véritable parcours du combattant dans le mouvement ouvrier. Le syndicaliste est né en 1926 dans des conditions très modestes et élevé dans une famille monoparentale. Sa curiosité, sa soif de connaissance et sa détermination l’ont entraîné bien au-delà des activités auxquelles ses origines le destinaient. Dans cette première partie de sa biographie, qui couvre les années 1926-1964, nous l’accompagnons dans le Montréal de la grande dépression, nous assistons à ses premiers engagements nationalistes pendant la crise de la conscription, à sa découverte des idéologies progressistes et à son entrée dans le mouvement syndical, malgré les dures conditions imposées aux syndicalistes par le régime Duplessis. Nous le voyons découvrir la nécessité de l’action politique et pressentons le futur dirigeant syndical. Accédant aux études universitaires à force de courage et de persévérance, son horizon intellectuel s’élargit. C’est tout naturellement qu’il choisit le syndicalisme pour y développer et approfondir son engagement social et politique. En faisant sienne l’idéologie socialiste, qui inspire les courants les plus dynamiques du syndicalisme québécois, le jeune syndicaliste ne renie cependant pas ses racines. Son socialisme s’incarne dans une nation spécifique, celle du Québec. Il n’était pas d’accord avec une majorité de syndicalistes de gauche de l’époque, qui qualifiaient de rétrogrades les aspirations nationales québécoises. Au contact des idées de gauche, le nationalisme de droite, dans lequel il avait baigné à l’adolescence et auquel il n’avait jamais totalement adhéré, a fait place à un nationalisme progressiste, précurseur de celui qu’allait épouser une proportion grandissante de la population québécoise.

Du même auteur