!!TL!! L'ascension de deux combattant·e·s ultimes ! . Mixed martial arts, free fight, Shooto... Plusieurs mots pour définir la même forme de combat qui réunit tous les arts martiaux en une seule et même discipline hybride, complète, sans faille.. Momoko a enchaîné les victoires à l'Open de Jiu-jitsu brésilien jusqu'à ce qu'elle se retrouve finalement face à Kate, contre laquelle elle doit à présent se battre comme une lionne.. Mais pas le temps de souffler pour les garçons non plus ! Après l'Open, Meguru entre dans la dernière ligne droite avant le tournoi de qualification pour le championnat national de Shooto amateur.. Pour y participer, il va devoir suivre un rude entraînement et un régime drastique !. Hiroki Endo
Le Japon, que dis-je, le monde est fasciné par les personnages imposants, forts, avec un caractère bien trempé, voyous sur les bords, mais avec un sourire empreint de sympathie. En MMA, au catch et au sumo, de tels combattants suscitent chez les spectateurs un enthousiasme peu commun lorsqu'ils laissent parler leur puissance. Chacun de ces traits est l'expression d'un désir. Gros gabarit et force pour affirmer leur virilité, fort caractère et excentricité pour démontrer leur volonté de s'affranchir du système sclérosé de notre société, et sourire pour traduire leur envie d'être intégrés et acceptés par les autres. Nul besoin de préciser qu'il est rare de réunir toutes ces caractéristiques. Je pense néanmoins à Fedor Emelianenko, Brock Lesnar, Giant Baba, et au sumotori Asashôryû, à la rigueur. Je dis « à la rigueur », car si ce dernier n'avait pas son sourire ou son sens moral, on aurait un sacré problème sur les bras - sans mauvais jeu de mots. La puissance la plus destructrice ici-bas est l'énergie atomique. Et là, forcément, elle n'inspire ni sympathie, ni pitié, ni aucun autre sentiment positif. Résultat, tout le monde la déteste. La force doit avoir ses limites ; sans amabilité, on finit au ban de la société. Bref, le profil dépeint dans cette préface est aussi valable pour les personnages de manga. Cela dit, on constate une évolution depuis la fin de l'ère Shôwa, en 1989. Je pense en outre à Shinji Ikari dans Evangelion, hélas décédé. Oups ! Erreur de ma part, il n'est pas mort. L'essor du manga a apporté son lot de changements. Désormais, on préfère répartir gabarit, force et traits de caractère notables que de les concentrer en un seul personnage. En contrepartie, ceux-ci se retrouvent décuplés. Nous avons donc des géants proprement gigantesques, des types qui détruisent tout sur leur passage, des fortes têtes dignes de yakuzas et des personnages souriants aux airs de bisounours. Je sens venir l'avènement d'un nouveau paradigme entraînant des affrontements épiques d'antagonismes. Pardon ? Je m'emporte, vous dites ? Je m'apprêtais juste à conjecturer sur l'hypothèse de voir converger ces éléments constitutifs d'un « héros complet », comme naguère, ma