Panier
0 produit 0

Mon panier - Commande rapide

Appuyer et déplacer pour zoomer
Passer en survol sur l'image pour zoomer
ISBN9782923986852
ÉditeurM EDITEUR
Format-
SectionHistoire et politique
Parution2013-10-29
CollectionMobilisations

Quelle stratégie?

Par Ange (pseudonyme collectif)

  • 16,99$ /unité
    • Bookmark and Share
Code
No. fourn.
Format En stock Quantité
(9782923986852)
PDF
0
Description

La crise économique mondiale provoque des résistances, des luttes, des grèves et même des soulèvements. De nouveaux mouvements comme ceux des Indignées et des Occupons ont fait leur apparition, mais il y a un décalage entre l'explosivité de la situation sociale et sa traduction dans l'action politique. De nouvelles formes d'organisation apparaissent, mais elles sont instables, voire éphémères. Plus encore, il n'y a jamais eu en même temps une crise aussi profonde du système capitaliste et un mouvement ouvrier aussi faible. Pourtant, les luttes contre les plans d'austérité se multiplient. Les journées de grèves générales se sont succédé en Grèce, au Portugal et en Espagne. Au Québec, en Grande-Bretagne, au Chili, en Italie et ailleurs, les manifestations étudiantes ont montré le fort degré d'explosivité des luttes sociales. L'indignation s'est répandue comme une traînée de poudre pour dénoncer l'oligarchie (le 1 %) et les inégalités sociales. Au coeur des mouvements sociaux, il y a la lutte contre les privatisations et la marchandisation des services publics, de l'éducation, etc. Il y a aussi la résistance à la baisse du niveau de vie, aux délocalisations, à la précarité et au chômage. L'accumulation de ces expériences, le degré de combinaison entre la crise sociale, la crise politique et le niveau d'auto-organisation peuvent constituer des points tournants. Néanmoins, les luttes, même les plus massives, ne débouchent pas actuellement sur des reculs des classes dominantes. Même si, en réaction aux attaques des classes dominantes et des gouvernants, le rythme des luttes connaît une croissance, on ne voit pas encore de dynamique politique suffisamment puissante pour inverser les décennies de contre-réformes libérales et créer les bases d'une contre-offensive générale en faveur des exploitées et des opprimées. Or, la résurgence des mouvements sociaux remet à l'ordre du jour la question de la stratégie à développer par la gauche radicale. Quels sont ses défis à la fois politiques et intellectuels ? Ce livre propose un tour d'horizon, du syndicalisme au féminisme, en passant par les coalitions politiques anticapitalistes.

La crise économique mondiale provoque des résistances, des luttes, des grèves et même des soulèvements. De nouveaux mouvements comme ceux des Indignées et des Occupons ont fait leur apparition, mais il y a un décalage entre l'explosivité de la situation sociale et sa traduction dans l'action politique. De nouvelles formes d'organisation apparaissent, mais elles sont instables, voire éphémères. Plus encore, il n'y a jamais eu en même temps une crise aussi profonde du système capitaliste et un mouvement ouvrier aussi faible. Pourtant, les luttes contre les plans d'austérité se multiplient. Les journées de grèves générales se sont succédé en Grèce, au Portugal et en Espagne. Au Québec, en Grande-Bretagne, au Chili, en Italie et ailleurs, les manifestations étudiantes ont montré le fort degré d'explosivité des luttes sociales. L'indignation s'est répandue comme une traînée de poudre pour dénoncer l'oligarchie (le 1 %) et les inégalités sociales. Au coeur des mouvements sociaux, il y a la lutte contre les privatisations et la marchandisation des services publics, de l'éducation, etc. Il y a aussi la résistance à la baisse du niveau de vie, aux délocalisations, à la précarité et au chômage. L'accumulation de ces expériences, le degré de combinaison entre la crise sociale, la crise politique et le niveau d'auto-organisation peuvent constituer des points tournants. Néanmoins, les luttes, même les plus massives, ne débouchent pas actuellement sur des reculs des classes dominantes. Même si, en réaction aux attaques des classes dominantes et des gouvernants, le rythme des luttes connaît une croissance, on ne voit pas encore de dynamique politique suffisamment puissante pour inverser les décennies de contre-réformes libérales et créer les bases d'une contre-offensive générale en faveur des exploitées et des opprimées. Or, la résurgence des mouvements sociaux remet à l'ordre du jour la question de la stratégie à développer par la gauche radicale. Quels sont ses défis à la fois politiques et intellectuels ? Ce livre propose un tour d'horizon, du syndicalisme au féminisme, en passant par les coalitions politiques anticapitalistes.

Du même auteur