Adieu Romy . « Romy écrit partout, tout le temps, à tout le monde. Sur des bouts d'enveloppe, des menus de restaurant, des mouchoirs en papier, des pages arrachées à des magazines. À son agent, à ses amours, à ses amis, aux comédiens et techniciens qui l'entourent, Romy adresse des petits mots qu'elle aime faufiler sous les portes, acheminer à leurs destinataires par des moyens détournés, compliqués, enfantins... ». Romy Schneider a 43 ans lorsqu'elle est retrouvée morte, le matin du 29 mai 1982, dans un appartement parisien. La presse s'enflamme. Suicide ou mort accidentelle ? Chacun interprète, fantasme, invente les circonstances de cette fin tellement cinématographique. Avec délicatesse et affection, Violaine de Montclos reconstitue, grâce aux nombreux témoins qu'elle a rencontrés, ce que furent ces derniers jours. De la Romy inquiète, maternée par Marlene Dietrich, à la star colérique qui gifle le jeune Harvey Keitel et subjugue Orson Welles, son texte pudique raconte le talent et la déchéance d'une comédienne qui a tout fait, jusqu'au bout, pour qu'on ne l'oublie pas.
