On oublie souvent que l'anxiété et l'effet du stress affectif font partie de la vie. Pour le cerveau, il n'y a pas de bon ou de mauvais stress. Il y a du stress. Un peu. Beaucoup. Trop. Le tout est de savoir le « contenir », c'est-à-dire être capable de le vivre et d'adopter des stratégies efficaces pour le gérer. Mais voilà, le cerveau de l'enfant n'est pas encore apte à le faire. Pour apprendre à vivre le stress avec sagesse (et donc pouvoir gérer son niveau d'anxiété), il faut du temps pour que le cerveau soit capable de l'utiliser à bon escient ou de le réguler adéquatement. Les jeunes sont collés à leur expérience émotionnelle et manquent autant de recul que d'expérience pour comprendre ce qu'ils vivent. Ils sont alors réactifs. Leur cerveau n'a pas encore atteint un degré de maturation suffisant pour être en mesure à la fois d'offrir du sens à ce qui est vécu et d'agir sur leur corps pour réduire la somatisation de leur anxiété.
On oublie souvent que l'anxiété et l'effet du stress affectif font partie de la vie. Pour le cerveau, il n'y a pas de bon ou de mauvais stress. Il y a du stress. Un peu. Beaucoup. Trop. Le tout est de savoir le « contenir », c'est-à-dire être capable de le vivre et d'adopter des stratégies efficaces pour le gérer. Mais voilà, le cerveau de l'enfant n'est pas encore apte à le faire. Pour apprendre à vivre le stress avec sagesse (et donc pouvoir gérer son niveau d'anxiété), il faut du temps pour que le cerveau soit capable de l'utiliser à bon escient ou de le réguler adéquatement. Les jeunes sont collés à leur expérience émotionnelle et manquent autant de recul que d'expérience pour comprendre ce qu'ils vivent. Ils sont alors réactifs. Leur cerveau n'a pas encore atteint un degré de maturation suffisant pour être en mesure à la fois d'offrir du sens à ce qui est vécu et d'agir sur leur corps pour réduire la somatisation de leur anxiété.