Les auteurs qu'affectionne Charles-Louis Philippe, Nietzsche et Dostoïevski, disent le désenchantement provoqué par l'abandon de l'onirisme scientifique. Si Philippe exalte "l'homme fort", il participe cependant à la "révolution par les humbles", qui fait une large place aux images de l'intimité, à l'enjolivement, à la "raréfaction", et qui remet ainsi en question les habitudes de penser du classicisme romanesque. Les mythologies de la Décadence apparaissent comme un déchirement sans lequel une culture ne peut se maintenir. De ce déchirement, l'oeuvre de Philippe porte témoignage.