On assimile couramment le sport à l'art, en tant que constituant de la culture. Dans ce solide travail, Nicolas Oblin démontre, en s'appuyant sur le paradigme nazi , en quoi le sport institutionnalisé - devenu producteur de mythes et d'une culture de masse -, est profondément antitranscendantal, anticulturel, antidémocratique. Dénonçant le schisme qui existe entre une telle conception du sport et l'art véritable, cet ouvrage est une importante contribution à une meilleure compréhension de l'idéologie totalitaire hitlérienne.