Depuis le milieu des années 1990, plusieurs dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois sont allés marcher sur les chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce haut lieu de pèlerinage chrétien depuis le Moyen-Age situé au nord-ouest de l'Espagne. Les motivations de ces personnes sont diverses et loin d'être exclusivement religieuses. De retour dans leur pays, certains de ces pèlerins ont démarré des chemins au Québec, afin d'offrir la possibilité de vivre l'expérience de la marche pèlerine de longue durée sans avoir à se déplacer en Europe. A l'été 2016, on comptait 18 de ces chemins. Ils se rattachent, de manière variable, à la longue tradition québécoise de pèlerinages dans nos propres hauts lieux, telle la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, près de Québec. La marche pèlerine, différente de la marche de longue randonnée classique, constitue un marché en pleine expansion au potentiel économique largement exploité en Europe, mais encore difficile à estimer au Québec, notamment pour nombre de petits villages dévitalisés situés sur ces chemins.
Depuis le milieu des années 1990, plusieurs dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois sont allés marcher sur les chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce haut lieu de pèlerinage chrétien depuis le Moyen-Age situé au nord-ouest de l'Espagne. Les motivations de ces personnes sont diverses et loin d'être exclusivement religieuses. De retour dans leur pays, certains de ces pèlerins ont démarré des chemins au Québec, afin d'offrir la possibilité de vivre l'expérience de la marche pèlerine de longue durée sans avoir à se déplacer en Europe. A l'été 2016, on comptait 18 de ces chemins. Ils se rattachent, de manière variable, à la longue tradition québécoise de pèlerinages dans nos propres hauts lieux, telle la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, près de Québec. La marche pèlerine, différente de la marche de longue randonnée classique, constitue un marché en pleine expansion au potentiel économique largement exploité en Europe, mais encore difficile à estimer au Québec, notamment pour nombre de petits villages dévitalisés situés sur ces chemins.