La lecture des treize textes de fiction produits par Alexandre Biyidi-Awala, alias Eza Boto, alias Mongo Beti, permet de constater qu'il y est toujours question de l'Eglise catholique romaine. Un tel constat nous a amené à nous demander tour à tour pourquoi un romancier qui s'est dit, ou que l'on a dit agnostique, voire athée, a puisé abondamment, et de façon si récurrente, le matériau de sa production littéraire dans le christianisme en général, l'Ecriture sainte et l'Eglise catholique romaine en particulier. Les éléments de réponses, qui prennent principalement appui sur la méthode sémiotique et aussi sur la critique thématique, mettent en évidence l'anticléricalisme du romancier, idéologie qui n'est pas forcément synonyme d'irréligion.
La lecture des treize textes de fiction produits par Alexandre Biyidi-Awala, alias Eza Boto, alias Mongo Beti, permet de constater qu'il y est toujours question de l'Eglise catholique romaine. Un tel constat nous a amené à nous demander tour à tour pourquoi un romancier qui s'est dit, ou que l'on a dit agnostique, voire athée, a puisé abondamment, et de façon si récurrente, le matériau de sa production littéraire dans le christianisme en général, l'Ecriture sainte et l'Eglise catholique romaine en particulier. Les éléments de réponses, qui prennent principalement appui sur la méthode sémiotique et aussi sur la critique thématique, mettent en évidence l'anticléricalisme du romancier, idéologie qui n'est pas forcément synonyme d'irréligion.