Cet ouvrage collectif traite la question du rapport entre, d'une part, le caractère universel des exigences pratiques des droits fondamentaux et, d'autre part, le caractère très particulier des droits nationaux et de leur signification dans chaque culture. En effet, toutes les critiques des droits de l'homme reposent sur le caractère abstrait de leurs prétentions. Trop générales, les déclarations des droits seraient au mieux inefficaces, au pire néfastes. Cet argument par le concret est-il recevable ? L'histoire, l'ethnologie et les divers positivismes juridiques doivent-ils démentir les grandes prétentions d'égalité et de liberté des penseurs du XVIIIe siècle ? Tel est l'enjeu de cet ouvrage.