De prime abord, les Ennéades de Plotin troublent tout projet de lecture méthodique. La profusion des analyses, la richesse des aperçus, la teneur métaphysique de l'ensemble en font une somme qui suscite parfois un sentiment d' "inquiétante étrangeté". Peu à peu se dessine pourtant, d'un paragraphe à l'autre, d'un traité à l'autre, l'architecture secrète de l'oeuvre. Tout s'ordonne autour d'une seule interrogation déclinée à l'infini: l'être se dit-il, oui ou non, en un seul sens?
De prime abord, les Ennéades de Plotin troublent tout projet de lecture méthodique. La profusion des analyses, la richesse des aperçus, la teneur métaphysique de l'ensemble en font une somme qui suscite parfois un sentiment d' "inquiétante étrangeté". Peu à peu se dessine pourtant, d'un paragraphe à l'autre, d'un traité à l'autre, l'architecture secrète de l'oeuvre. Tout s'ordonne autour d'une seule interrogation déclinée à l'infini: l'être se dit-il, oui ou non, en un seul sens?