Pour Deleuze et dans la postérité de Nietzsche, « la tâche de la philosophie moderne a été définie : renversement du platonisme ». Cet antiplatonisme aura culminé dans l'espace contemporain : à travers les multiples tentatives d'approprier Socrate à ce qui en serait la postérité morale adéquate, contre Platon. On oppose alors la méthode éthique et réfutative d'un Socrate réel, au dogmatisme de maîtrise du Socrate fictionné par Platon. Pourtant, c'est à une toute autre subjectivation qu'invite aujourd'hui une telle dialectique, pour une pensée renouvelée de l'absolu et de l'émancipation.
Pour Deleuze et dans la postérité de Nietzsche, « la tâche de la philosophie moderne a été définie : renversement du platonisme ». Cet antiplatonisme aura culminé dans l'espace contemporain : à travers les multiples tentatives d'approprier Socrate à ce qui en serait la postérité morale adéquate, contre Platon. On oppose alors la méthode éthique et réfutative d'un Socrate réel, au dogmatisme de maîtrise du Socrate fictionné par Platon. Pourtant, c'est à une toute autre subjectivation qu'invite aujourd'hui une telle dialectique, pour une pensée renouvelée de l'absolu et de l'émancipation.