« Chaque matin, à la première lueur du jour, dans les quatre casernes cyclopéennes où les internés étaient enfermés et entassés par milliers, résonnait tout d'un coup le son métallique de la « tchanga ». C'étaient des gongs formés de grosses douilles d'obus en bronze que l'on frappait à coups de barres de fer. Un fracas étourdissant se répandait le long de la vallée du fleuve Viosa, terrifiant les montagnes alentour et la forteresse de Tepelenë qui jetait son ombre lugubre sur le camp de concentration installé à côté d'elle par le régime communiste de Tirana ».Š
« Chaque matin, à la première lueur du jour, dans les quatre casernes cyclopéennes où les internés étaient enfermés et entassés par milliers, résonnait tout d'un coup le son métallique de la « tchanga ». C'étaient des gongs formés de grosses douilles d'obus en bronze que l'on frappait à coups de barres de fer. Un fracas étourdissant se répandait le long de la vallée du fleuve Viosa, terrifiant les montagnes alentour et la forteresse de Tepelenë qui jetait son ombre lugubre sur le camp de concentration installé à côté d'elle par le régime communiste de Tirana ».Š