Très tôt j'ai fui les boulevardsŠPeut-être seulement en quelques heures de nuit, la villeŠs'ouvrant au silence redevenait quelque chose d'humainŠJ'avais pitié de l'alibi des squaresŠAussi, dès que je l'ai pu, j'ai emmené les rues au plus loin queŠj'ai pu et je les ai laissées sous mes arbres afin que chacunŠpuisse aller parmi les simples retrouver quelques mots du soleilŠcoulés dans l'or amer des renoncules
Très tôt j'ai fui les boulevardsŠPeut-être seulement en quelques heures de nuit, la villeŠs'ouvrant au silence redevenait quelque chose d'humainŠJ'avais pitié de l'alibi des squaresŠAussi, dès que je l'ai pu, j'ai emmené les rues au plus loin queŠj'ai pu et je les ai laissées sous mes arbres afin que chacunŠpuisse aller parmi les simples retrouver quelques mots du soleilŠcoulés dans l'or amer des renoncules