Plusieurs catégories de philosophes français se distinguent lorsqu'on parle de Martin Heidegger : ceux qui ne veulent considérer que ce qu'ils tiennent pour l'apport fondamental de Heidegger à la philosophie, à l'exclusion de toute considération politique ou morale ; ceux qui tiennent ce penseur pour le plus grand du siècle, sans toutefois admettre que son adhésion passagère aux théories nazies ai pu déteindre sur son oeuvre ; et ceux enfin, moins nombreux, qui rejettent l'idée absurde de l'indifférence de la pensée aux actes et mettent au grand jour la passion qui hante l'âme allemande de l'extrême droite.
Plusieurs catégories de philosophes français se distinguent lorsqu'on parle de Martin Heidegger : ceux qui ne veulent considérer que ce qu'ils tiennent pour l'apport fondamental de Heidegger à la philosophie, à l'exclusion de toute considération politique ou morale ; ceux qui tiennent ce penseur pour le plus grand du siècle, sans toutefois admettre que son adhésion passagère aux théories nazies ai pu déteindre sur son oeuvre ; et ceux enfin, moins nombreux, qui rejettent l'idée absurde de l'indifférence de la pensée aux actes et mettent au grand jour la passion qui hante l'âme allemande de l'extrême droite.