Traditionnellement, la doctrine s'accorde pour dire qu'une fois séparé de la personne le corps humain est une chose. Cette qualification est cependant insuffisante, la dépouille étant avant tout une chose sacrée, notion appréhendée ici au sens laïc, à savoir une chose digne de respect. Cela permet de rendre compte du régime de la dépouille mortelle, des devoirs envers elle et de justifier la mise en oeuvre de rituels funéraires autour de ce corps devenu chose.
Traditionnellement, la doctrine s'accorde pour dire qu'une fois séparé de la personne le corps humain est une chose. Cette qualification est cependant insuffisante, la dépouille étant avant tout une chose sacrée, notion appréhendée ici au sens laïc, à savoir une chose digne de respect. Cela permet de rendre compte du régime de la dépouille mortelle, des devoirs envers elle et de justifier la mise en oeuvre de rituels funéraires autour de ce corps devenu chose.