La mutation récente du capitalisme, vers une forme plus financiarisée, s'est accompagnée d'une précarisation du salariat, affaiblissant les motivations du salarié à "jouer le jeu" du travail bien fait. Paradoxalement, cette période a été celle de l'éclosion du mouvement de l'entreprise "éthique" ou "responsable" et des principes de production fondés sur "l'autoactivation" et "l'autonomie" du salarié. Comment expliquer ce paradoxe qui voit à la fois le salarié appelé à plus d'implication volontaire dans le travail et moins de reconnaissance formelle ?
La mutation récente du capitalisme, vers une forme plus financiarisée, s'est accompagnée d'une précarisation du salariat, affaiblissant les motivations du salarié à "jouer le jeu" du travail bien fait. Paradoxalement, cette période a été celle de l'éclosion du mouvement de l'entreprise "éthique" ou "responsable" et des principes de production fondés sur "l'autoactivation" et "l'autonomie" du salarié. Comment expliquer ce paradoxe qui voit à la fois le salarié appelé à plus d'implication volontaire dans le travail et moins de reconnaissance formelle ?