Au début des années 1980, Arlette Gautier et Marie-France Labrecque menaient leurs premières recherches au nord de l'Etat du Yutacan auprès des femmes autochtones mayas, la première sur des questions de santé reproductive, la deuxième s'intéressant davantage à l'intégration de ces femmes au marché du travail. Pendant les trente années suivantes, toutes deux ont approfondi leur intérêt pour ces dimensions complémentaires du développement économique et social, que ce soit au Mexique ou ailleurs dans le monde. Au milieu des années 2000, elles ont toutes deux décidé d'entreprendre des recherches qui feraient le suivi de celles qu'elles avaient menées auparavant, mais qui, grâce aux éclairages de l'approche féministe de l'intersectionnalité, donneraient un nouveau relief conceptuel et méthodologique à l'interprétation des changements sociaux que connaissent les populations autochtones de l'Etat du Yucatan, et les femmes en particulier.
Au début des années 1980, Arlette Gautier et Marie-France Labrecque menaient leurs premières recherches au nord de l'Etat du Yutacan auprès des femmes autochtones mayas, la première sur des questions de santé reproductive, la deuxième s'intéressant davantage à l'intégration de ces femmes au marché du travail. Pendant les trente années suivantes, toutes deux ont approfondi leur intérêt pour ces dimensions complémentaires du développement économique et social, que ce soit au Mexique ou ailleurs dans le monde. Au milieu des années 2000, elles ont toutes deux décidé d'entreprendre des recherches qui feraient le suivi de celles qu'elles avaient menées auparavant, mais qui, grâce aux éclairages de l'approche féministe de l'intersectionnalité, donneraient un nouveau relief conceptuel et méthodologique à l'interprétation des changements sociaux que connaissent les populations autochtones de l'Etat du Yucatan, et les femmes en particulier.