Inscrite dans le paradoxe d’une poétique qui cherche à éviter l’esthétique, la littérature minimaliste reformule le sens de la réalité d’une manière qui oblige à revoir les évidences les mieux établies. Sous l’apparence de la simplicité, cette écriture se démarque par une concision qui, à la place du profond, exerce un effet décisif sur de nombreux aspects de la représentation. La conscience morale qui la nourrit tient à distance la norme juridique et la convention sociale pour laisser le lecteur, en dehors de ces contraintes et de ces illusions, face à la fragilité de la praxis.
Inscrite dans le paradoxe d’une poétique qui cherche à éviter l’esthétique, la littérature minimaliste reformule le sens de la réalité d’une manière qui oblige à revoir les évidences les mieux établies. Sous l’apparence de la simplicité, cette écriture se démarque par une concision qui, à la place du profond, exerce un effet décisif sur de nombreux aspects de la représentation. La conscience morale qui la nourrit tient à distance la norme juridique et la convention sociale pour laisser le lecteur, en dehors de ces contraintes et de ces illusions, face à la fragilité de la praxis.