Voici une page importante, inconnue jusqu'à nos jours, du patrimoine coopératif québécois. II s'agit de l'une des premières tentatives de théorisation typiquement canadienne-française de la pensée coopérative. C'est Georges-Henri Lévesque, O.p., fondateur de la Faculté des sciences sociales à l'Université Laval et promoteur du Conseil de la coopéra¬tion du Québec, qui en est le concepteur.
Depuis le krach de 1929, il appert aux yeux de nombreux intellectuels que le libéralisme est un modèle économique défaillant. Plusieurs d'entre eux puiseront dans la Doctrine sociale de l'Église les éléments constitutifs d'un nouveau modèle économique fondé sur les coopératives, Georges-Henri Lévesque est de ceux-là. Inspiré par Charles Gide, il élabore une imposante « doctrine» qu'il présente au grand public lors d'une série de cours, qu'il appellera les « mercredis coopératifs ». Ces cours énoncent les balbutiements de ce qu'il est convenu d'appeler le « modèle québécois ».
Voici une page importante, inconnue jusqu'à nos jours, du patrimoine coopératif québécois. II s'agit de l'une des premières tentatives de théorisation typiquement canadienne-française de la pensée coopérative. C'est Georges-Henri Lévesque, O.p., fondateur de la Faculté des sciences sociales à l'Université Laval et promoteur du Conseil de la coopéra¬tion du Québec, qui en est le concepteur.
Depuis le krach de 1929, il appert aux yeux de nombreux intellectuels que le libéralisme est un modèle économique défaillant. Plusieurs d'entre eux puiseront dans la Doctrine sociale de l'Église les éléments constitutifs d'un nouveau modèle économique fondé sur les coopératives, Georges-Henri Lévesque est de ceux-là. Inspiré par Charles Gide, il élabore une imposante « doctrine» qu'il présente au grand public lors d'une série de cours, qu'il appellera les « mercredis coopératifs ». Ces cours énoncent les balbutiements de ce qu'il est convenu d'appeler le « modèle québécois ».