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ISBN9782763795942
ÉditeurPRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL (PUL)
Format-
Section-
Parution2014-12-10
Collection-

SADYAQ BALAE! L'autochtonie formosane dans tous ses états

Par Scott, Simon

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(9782763795942)
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Description

À l’instar des peuples autochtones partout sur la planète, les peuples austronésiens de Formose ( Taïwan ) ont perdu leur souveraineté à cause d’une histoire coloniale. Les Sadyaqs, avec une population de 35 000 personnes, constituaient traditionnellement une «société contre l’État». Suivant la loi sacrée de la Gaya, qui interdisait toute accumulation de pouvoir ou de richesse, ils étaient jadis des démocrates dans pareils. Ils ont été soumis après 1895 à l’Empire japonais, et ont été intégrés à la République de la Chine à partir de 1945. Les sadyaqs sont désormais encadrés par plusieurs nouvelles institutions étatiques : des classifications tribales, des réserves autochtones, des projets de développement, des élections et même un nouveau régime juridique des droits autochtones. Mais l’esprit de la Gaya continue toujours d’inspirer la résistance, autant contre l’État que contre toute forme d’accommodement avec lui. Ce livre est l’une des premières ethnographies de l’autochnotonie formosane rédigée dans une langue occidentale.
À l’instar des peuples autochtones partout sur la planète, les peuples austronésiens de Formose ( Taïwan ) ont perdu leur souveraineté à cause d’une histoire coloniale. Les Sadyaqs, avec une population de 35 000 personnes, constituaient traditionnellement une «société contre l’État». Suivant la loi sacrée de la Gaya, qui interdisait toute accumulation de pouvoir ou de richesse, ils étaient jadis des démocrates dans pareils. Ils ont été soumis après 1895 à l’Empire japonais, et ont été intégrés à la République de la Chine à partir de 1945. Les sadyaqs sont désormais encadrés par plusieurs nouvelles institutions étatiques : des classifications tribales, des réserves autochtones, des projets de développement, des élections et même un nouveau régime juridique des droits autochtones. Mais l’esprit de la Gaya continue toujours d’inspirer la résistance, autant contre l’État que contre toute forme d’accommodement avec lui. Ce livre est l’une des premières ethnographies de l’autochnotonie formosane rédigée dans une langue occidentale.