Pourquoi parler d’une diversification des mains-d’œuvre? C’est que nous assistons aujourd’hui à une remise en question du modèle fordiste qui faisait appel à une homogénéité de la main-d’œuvre pour répondre aux besoins d’une production de masse. La figure emblématique du travailleur fordiste, celle d’un homme, chef de famille généralement peu qualifié et travaillant, sa vie durant, pour un même employeur tend à être remplacé par une nouvelle figure, celle d’un travailleur flexible dont la qualification, la provenance nationale, le sexe et l’âge sont diversifiés. Dans ce livre, des études de cas concernant la gestion intergénérationnelle des savoirs permettent de saisir l’ampleur des changements en cours. Y sont abordées quelques-unes des problématiques soulevées pas cette différenciation des mains-d’œuvre, telles les nouvelles identités au travail. Enfin, l’évolution des politiques publiques, par exemple le développement et la reconnaissance des compétences ou la formation tout au long de la vie, y est analysée comme une réponse à cette diversification accrue des mains-d’œuvre.
Ce livre est le résultat de travaux produits au sein de l’axe «Gestion des savoirs et de la formation» de l’Alliance de recherche universités-communautés (ARUC) Innovations, travail et emploi autour des thèmes porteurs de l’axe, à savoir la gestion des savoirs et la formation.
Pourquoi parler d’une diversification des mains-d’œuvre? C’est que nous assistons aujourd’hui à une remise en question du modèle fordiste qui faisait appel à une homogénéité de la main-d’œuvre pour répondre aux besoins d’une production de masse. La figure emblématique du travailleur fordiste, celle d’un homme, chef de famille généralement peu qualifié et travaillant, sa vie durant, pour un même employeur tend à être remplacé par une nouvelle figure, celle d’un travailleur flexible dont la qualification, la provenance nationale, le sexe et l’âge sont diversifiés. Dans ce livre, des études de cas concernant la gestion intergénérationnelle des savoirs permettent de saisir l’ampleur des changements en cours. Y sont abordées quelques-unes des problématiques soulevées pas cette différenciation des mains-d’œuvre, telles les nouvelles identités au travail. Enfin, l’évolution des politiques publiques, par exemple le développement et la reconnaissance des compétences ou la formation tout au long de la vie, y est analysée comme une réponse à cette diversification accrue des mains-d’œuvre.
Ce livre est le résultat de travaux produits au sein de l’axe «Gestion des savoirs et de la formation» de l’Alliance de recherche universités-communautés (ARUC) Innovations, travail et emploi autour des thèmes porteurs de l’axe, à savoir la gestion des savoirs et la formation.